Vous voulez créer votre site internet : une des premières choses à laquelle vous devrez réfléchir sera la question du nom de domaine.
Sommaire
Qu’est-ce que le nom de domaine ?
Pour résumer, il s’agit du titre de votre site. C’est sous ce nom qu’il sera connu du public, c’est lui que vous utiliserez sur vos supports de communication. Il s’agira également de son adresse, celle que les utilisateurs saisiront sur leur navigateur. L’importance de l’adresse est moindre aujourd’hui : la plupart du temps, les utilisateurs tapent le nom de l’entreprise dans la barre de recherche de leur navigateur et laissent le soin à Google de trouver votre site.
Il est important de bien réfléchir avant de le choisir, je vais donc vous donner ici quelques conseils.
Bien choisir le nom de domaine
Le nom sera l’image de votre site, de votre entreprise. Le mieux est en conséquence de choisir un nom simple : si possible votre marque ou le nom de votre entreprise. Mettez-vous à la place d’un client lambda et réfléchissez au nom qui lui semblera le plus évident.
Si votre entreprise s’appelle tartampion, si c’est le nom de votre marque ou produit principal, c’est le nom idéal à déposer. À défaut, vous pouvez choisir un nom correspondant à votre activité. Si vous êtes cordonnier à Lille, vous pouvez envisager de prendre cordonnier-lille.
Pendant longtemps, le nom de domaine a eu une assez grande importance sur Google : le fait que le nom contienne les « mots-clé » de votre activité permettait d’améliorer le positionnement de votre site sur cette demande. Mais depuis plusieurs années, cette importance a baissé. Donc si possible, préférez le nom de votre marque.
Une autre possibilité pour des activités de type consulting est de prendre votre nom, plus précisément la combinaison prénom-nom comme ceci : homer-simpson. Dans ce cas, cela personnalise votre site et fait de votre nom une marque !
- Dans tous les cas, le nom doit être le plus simple et le plus court possible. Évitez les noms trop compliqués à écrire (orthographe) et à dicter (pour éviter de devoir l’épeler lettre après lettre à vos correspondants !)
- Ne dépassez pas 3 mots et séparez-les par un tiret (celui du 6 est le plus utilisé pour des tas de raisons) : le-serrurier-le-moins-cher-paris n’est pas à mon sens la meilleure idée !
- Évitez aussi d’utiliser des noms avec des caractères accentués, cela entraîne trop souvent des confusions.
- Si vraiment, vous ne pouvez faire autrement, il faudra vous résoudre à « acheter » plusieurs versions du nom pour tenir compte des erreurs éventuelles des utilisateurs.
Trouver un nom disponible
Pendant longtemps, il suffisait de trouver un nom et de le déposer… aujourd’hui avec le développement d’Internet, il est possible que le nom choisi existe déjà. Or, il est impossible d’avoir deux sites avec le même nom de domaine puisque celui-ci est en quelque sorte son adresse…
La règle étant généralement premier arrivé premier servi, les noms les plus attractifs sont généralement déjà pris. Je ne m’avance pas beaucoup en affirmant que tous les noms de trois lettres et une bonne partie de ceux de quatre sont déjà pris. De même pour les noms communs. D’où l’obligation de chercher, parfois longuement, un nom disponible…
Il faut savoir que le nom de domaine est composé du nom proprement dit, auquel on ajoute une extension. Historiquement, les 6 premières extensions servaient à qualifier l’activité du site :
- .com pour les entreprises commerciales,
- .org pour les organismes à but non lucratif (wikipedia.org),
- .net pour tout ce qui avait rapport au réseau (network en anglais),
- le .edu pour les sites d’éducation (universités américaines en général, mais aussi www.polytechnique.edu),
- .gov pour tout ce qui était du ressort du gouvernement (américain !),
- .mil pour les institutions militaires américaines.
Par la suite, les extensions nationales sont apparues : .fr pour la France, .ch pour la Suisse. Il est donc possible de jouer sur l’extension. Si par exemple tartampion est déjà prise en .fr mais libre en .com, il est possible de la prendre.
Le risque juridique
Possible techniquement, mais pas souhaitable… D’abord, il y a le risque de confusion pour les utilisateurs qui pourraient aller visiter un autre site que le vôtre. Mais aussi un éventuel risque juridique : tartampion.fr risque de ne pas apprécier de voir débarquer tartampion.com, surtout si vous êtes sur le même marché ! C’est du cybersquatting et vous avez toutes les chances de prendre (et perdre) un procès. De même si un concurrent a déposé la marque correspondante.
Le choix de l’extension doit se faire en fonction de votre activité. En général, je privilégie le .fr pour un client français. Mais si une activité à l’international est envisagée, le .com doit être envisagé. Et dans les deux cas, protégez-vous en déposant les deux variantes !
Attention, pour les noms de domaines en fr certains noms sont réservés par l’AFNIC. Il s’agit notamment de noms correspondant à des collectivités locales, communes, départements, régions.
Peut-on acheter un nom de domaine pour le revendre ?
Là encore, dans le cas du fr, l’AFNIC veille au grain. Regardez la vidéo qui résume leur position sur le sujet.
Comment acheter un nom de domaine ?
Il faut d’abord savoir qu’en fait, on ne l’achète pas, on le loue. Les registrars qui sont chargés de la gestion des noms de domaine fonctionnent en fonction de règles particulières :
- Par exemple, pendant longtemps, l’AFNIC a réservé l’utilisation du .fr aux entreprises françaises. Puis le droit a été étendu aux particuliers.
- l’AFNIC interdit de déposer un nom de domaine correspondant au nom d’une ville (française)
- Depuis 2005, il existe un .eu réservé à des entités de l’Union Européenne.
Certaines extensions permettant des jeux de mots peuvent être utilisées, les pays en question étant généralement assez souples sur les conditions d’obtention. Par exemple .sr (le Surinam) pour les sites destinés aux séniors, .tv (Tuvalu) pour les sites de télévision et vidéo, le .be de la Belgique utilisé par youtu.be.
Il vous faudra donc réfléchir aux meilleures combinaisons de nom et d’extension puis vérifier qu’elles sont disponibles. (Et vérifier aussi que l’équivalent n’existe pas déjà avec une autre extension…)
Vous pouvez le faire sur le site de votre hébergeur (par exemple ovh) ou chez gandi qui permet de saisir un nom puis vérifier sa disponibilité sur plusieurs dizaines (centaines ?) d’extensions.
Et si vous trouvez le nom qui va bien, il vous suffit ensuite de le payer. Les tarifs sont en général assez modiques, de l’ordre de quelques euros par an.
Et surtout : n’oubliez pas de le prolonger tous les ans au risque de le perdre !
Comment optimiser le référencement de votre site en utilisant des mots-clés pertinents
Lorsque vous travaillez sur le référencement de votre site web, il faut prendre en compte les mots-clés qui sont pertinents pour votre entreprise ou votre secteur d’activité. En effet, les mots-clés utilisés dans le contenu aident les moteurs de recherche à comprendre ce que votre site web propose. Et donc à mieux classer votre contenu dans les résultats de recherche.
Il faut réfléchir aux mots-clés que vous choisissez. Gardez à l’esprit que vous devez cibler des termes qui sont à la fois pertinents pour votre entreprise et qui sont également recherchés par les utilisateurs sur les moteurs de recherche.
Lorsque vous ajoutez des mots-clés à votre contenu, il ne faut pas en abuser. Vous ne voulez pas que votre texte semble spammy ou artificiel. Au lieu de cela, essayez d’incorporer vos mots-clés de manière naturelle dans le texte. Par exemple, les ajouter dans les titres, les sous-titres, les textes d’ancre, ou simplement les intégrer dans le contenu principal.
Enfin, n’oubliez pas que les moteurs de recherche attachent surtout de l’importance à la pertinence et à la qualité de votre contenu. Les mots-clés aident à améliorer votre référencement. Mais ils ne doivent pas être l’unique focus de votre stratégie de référencement. Veillez à fournir un contenu de qualité et à répondre aux attentes de vos visiteurs pour une expérience utilisateur satisfaisante.